Ah! Les enfants, pour un modéliste, c'est un peu lui-même…. en modèle réduit !
Logiquement, vers 8-10 ans, on se décide à leur apprendre à piloter: ils demandent depuis si longtemps ! Alors on investit: une deuxième radio, un cordon, un module école… et désenchantement, tout n'est pas si simple. L'enfant et l'adulte ne vivent pas dans le même monde, n'ont pas le même langage, pas la même notion du temps, pas le même champ visuel.
L'enfant vit au présent, il ne sait pas anticiper; il a le geste: à droite, à gauche, mais pas l'amplitude du geste… Voyez les dessins et les photos et vous comprendrez tout de suite comment on fabrique et on utilise cette double commande.
L'avantage est évident, outre sa simplicité, elle permet une transmission concrète du savoir-faire du moniteur vers l'élève. Celui-ci sent les manches bouger et voit l'avion évoluer tout en écoutant les commentaires du "big boss" : j'incline, je cabre… Il peut alors reproduire un geste en sens et amplitude tout en constatant visuellement l'effet sur le modèle. Le moniteur peut à tout moment corriger le geste de l'élève qui percevra concrètement cette correction.
Le moniteur passe la radio par dessus la tête de l'éléve,
celui-ci place ses mains sur celles du moniteur,
les pouces sur les manches extérieurs.
Il y a quelques années, j'ai eu la désagréable surprise de retrouver deux merguez
calcinées en lieu et place d'une batterie de 7 éléments qui pourtant
n'était pas chargée.
Heureusement qu'elle n'a pas mis le feu à la caisse de terrain. Avec les batteries LiPo d'aujourd'hui le risque est encore plus grand!
Ce jour là, je restais quelque temps dubitatif (non, ce n'est pas sexuel, cela m'arrive uniquement quand le doute m'habite) devant cette dépouille encore fumante. Une enquête minutieuse écarta, dans un premier temps, l'hypothèse d'un attentat terroriste, il s'agissait en fait d'une banale affaire de mœurs.
Les prises mâles et femelles du type G 4 (les plus courantes en électrique) avaient eu le coup de foudre l'une pour l'autre, dégageant dans un acte "copulatoire", pourtant bref, une quantité d'énergie suffisante pour faire fondre quelques éléments. Le procès des coupables mis cependant à jour quelques circonstances atténuantes. La prise femelle, au cours de nombreuses manipulations (la coquine), avait vu sa robe rouge et moulante remonter suffisamment pour laisser voir un mince cercle d'or des plus affriolant.
Quant à la prise mâle, elle s'exhibait impudique, fière de son " sex apeal " (7 éléments). Le juge n'eut pas le courage de séparer les amants diaboliques. Ils restèrent soudés l'un à l'autre, unis dans la mort jusqu'au fin fond de la poubelle. (petite larme).Je me mis donc en quête du préservatif idoine. Je finis par trouver mon bonheur au rayon parapharmacie de mon magasin de bricolage. Les chevilles en plastique pour poser des vis dans les murs faisaient parfaitement l'affaire. Plusieurs marques, plusieurs tailles, il y a le choix. Celles qui me semblent les plus satisfaisantes sont les " BOL diamètre 8".
Moralité: si vous pratiquez l'électrique, sortez couvert!
Une chape réglable courante semble monstrueuse au milieu des dentelles d'une demoiselle ultra-légère (je veux parler ici de l'avionnette de Santos Dumont et non de votre voisine de palier.)
Regardez bien le dessin, rien de plus simple, donc de plus léger, ni de plus rapide à faire d'ailleurs.
Ce système ne modifie pas le débattement de la gouverne, heureusement, il introduit tout au plus un peu de souplesse (je n'ai pas dit du jeu) dans la commande, ce que supportent sans problème nos petits modèles type park flyer et indoor.
Caisse de terrain pour modéliste électrique!
Je me revois le jour où je me suis débarrassé de ma caisse de terrain avec pompe, démarreur… carburant comme un ex-fumeur jette son dernier paquet de cigarettes à moitié plein!
Et depuis… le foutoir… outils, chargeur, élastiques, casquette… en vrac dans un carton!
Le look SDF (Sans Domino ni Fil) pour un électricien, c'est pas le top.
Déprime, coup de blues, je m'assoies sur une caisse dans la position du planeur de Robin!…
Euh ! non ! du penseur de Rodin!
Or cette caisse n'est autre que celle que j'utilisais lorsque j'allais à la pêche.
En fait, c'est tout simple car il y a peu de modifications à faire.
Chaque compartiment servant de couvercle à l'autre, j'ai collé sous
chacun d'eux une bande de mousse pour
immobiliser les éléments con- tenus dans le suivant.
Sous le dernier, il y avait un bac qui servait à préparer l'amorce; je
l'ai remplacé par un casier en bois ajouré (pour le refroidissement), le
chargeur est à l'aise ainsi que les batteries en cours de charge.
Ce casier se positionne à l'extérieur de la caisse (tenu par deux crochets en CAP) pendant l'utilisation du chargeur. Le fin du fin, consiste à réaliser dans le fond de la caisse, à l'aide de polystyrène et de papier d'alu, une glacière secrète permettant de tenir au frais quelques cannettes afin d'étancher, entre copains, notre soif d'aujourd'hui…
On n'a plus qu'à refermer le total pour posséder un siège relativement confortable puisque nos amis pêcheurs y passent plusieurs heures sans problème. Ces gens-là ayant longuement réfléchi à la question, la caisse est munie d'une sangle de transport; que demande le peuple…
Quel modéliste n'a jamais été confronté à des problèmes de poussières, que ce soit pour finir une aile avec un entoilage plastique (surtout quand il est transparent, car il y a même de la poussière à l'intérieur) ou pour peindre une pièce du même métal, genre carénage ou buste de pilote en ABS.
Le plus agaçant, c'est que plus on frotte pour les enlever, plus il y en a ! Ce phénomène est connu sous le nom d'électricité statique. La matière plastique est en manque d'électron, elle est donc chargée en électricité statique positive et attire tout ce qui est chargé négativement. Ce qui est le cas des poussières qui empoisonnent notre petite vie peinarde de modélistes du dimanche.
Que faire ? On peut invoquer le ciel pour qu'un orage libérateur rééquilibre les charges électriques ou injecter sous perfusion une grande quantité d'électrons à la surface de cette matière électriquement anémique. Voilà pour la théorie. En pratique, on peut entoiler les soirs d'orage ou fabriquer une seringue à électrons. Pour le bricolage du professeur Foldingue, suivez le guide :
Il suffit d'emprunter l'allume-gaz piézoélectrique qui pendouille au dessus de la cuisinière puis d'opérer une légère modification. Pour cela, il faut supprimer l'électrode qui permet le retour de l'étincelle, c'est-à-dire l'embout métallique. On force un petit peu et ça se déboîte, on scotche ce qui reste de l'objet pour éviter qu'il ne s'éparpille et le tour est joué. Fastoche, non ? Sans cette pièce métallique, l'énergie fournie par l'allume-gaz ne peut pas se transformer en étincelle : elle s'accumule au bout de l'électrode centrale (dans le noir on peut voir un petit point bleu), puis se libère dans l'atmosphère (qui prend une légère odeur)
Si on approche notre instrument de la zone à nettoyer, il va transférer son énergie sur cette surface et ainsi compenser son manque d'électrons (il faut appuyer 3 ou 4 fois sur la pédale) on peut alors essuyer l'objet, ou l'entoilage, avec un chiffon doux ou un pinceau et la poussière disparaît. Ce miracle (de la technologie) n'a pas un effet permanent, mais nous laisse largement le temps de travailler tranquillement.
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